Le Conseil d'Administration d'Île-de-France mobilités du 3 avril avait trois points principaux à l'ordre du jour : l’adoption du schéma directeur pour le RER C, reporté lors du CA précédent, des délibérations concernant le renouvellement de rames de métro/RER/transiliens et le déploiement du stationnement vélo en gares.
En partie à la demande d’Isabelle Beressi qui s’était, en lien constant avec Jérôme Guedj et Fatima Ogbi, conseillers régionaux socialistes de l’Essonne, faite le relai des élus de l’Essonne et des associations d’usagers qui ont fait part de leur mécontentement face au manque de concertation préalable. Pour autant, le contenu du schéma directeur du RER C pour les 10 prochaines années est resté inchangé, raison pour laquelle nous avons à nouveau déposé un amendement demandant l’introduction d’une clause de revoyure biannuelle assortie d’une évaluation du suivi des investissements sur cette ligne trop souvent sinistrée. La seule évolution est la présentation et l’adoption d’un vœu de la majorité régionale porté par Marianne Duranton demandant une augmentation des effectifs dans les trains et pour la maintenance pour l’infrastructure ou le retour des trains longs aux heures de pointe par exemple.
Concernant le déploiement des stationnements vélo, une étude du club vélos et territoires cyclables a montré que la région Ile-de-France était en retard sur les objectifs de la loi d’orientation des mobilités. Nos amendements pour demander une programmation du rythme de déploiement des stationnements sécurisés dans les gares franciliennes, mais également d’adopter une politique tarifaire lisible et facile pour l’ensemble des usagers ont été refusés sans véritables explications.
Sur les autres sujets à l’ordre du jour, il faut noter l’adoption :
- de délibérations sur le renouvellement des rames RER et transilien comme
- de l’avant-projet de modernisation de la ligne 12 en vue de l‘arrivée des nouvelles rames dont les voyageurs ont tant besoin, malgré le rejet de notre amendement demandant un véritable retour à la normale de la fréquence de cette ligne sinistrée du métro parisien. Nous estimons que les voyageurs ne peuvent attendre les nouvelles rames pour voir leurs conditions de transport s’améliorer.
- d’un vœu de Stéphane Baudet pour proposer des compensations ciblées aux usagers du RER D de la branche d’Évry-Courcouronnes ou d’avenants à certains contrats SNCF et RATP.
Surtout, une nouvelle fois, Valérie Pécresse a refusé d’étudier l’intégralité des vœux qui étaient soumis au conseil d’administration ; dont les nôtres sur l’avancement des travaux de la Gare du Nord, sur la mise en accessibilité de la liaison entre les lignes 13 et 15 à la station de métro de Chatillon-Montrouge portée avec Nadège Azzaz, conseillère régionale et maire de Chatillon, ou le déblocage de fonds d’urgence nationaux pour le RER B. Ce sujet du RER B a par ailleurs fait l’objet de la question de début de conseil par Isabelle Beressi. Elle demandait une mobilisation bien plus importante d’IDFM auprès du gouvernement et des acteurs en charge du RER B (SNCF Réseau, SNCF Voyages, Alstom…) pour que la situation s’améliore enfin et rapidement. Il lui a été répondu que la mobilisation régionale était totale mais qu’elle ne pouvait se substituer aux entreprises.
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